Sans Céréales – Mode ou besoin ?

Sans Céréales Mode ou besoin ?

Les aliments sans céréales

Effet de mode ou réponse à un besoin en évolution ?

Depuis quelques années, les aliments sans céréales inondent de plus en plus les commerces et surtout les débats sur l’alimentation des chevaux.

Tandis que certains préconisent une alimentation sans céréales dite « plus naturelle » et « plus respectueuse des besoins physiologiques du cheval », d’autres estiment qu’il s’agit plutôt d’un nouveau type d’aliment actuellement en vogue, qui n’a pas empêché nos chevaux d’être en bonne santé avant leur apparition.

Qu’en est-il réellement ?

Tout d’abord, définissons ce qu’est un aliment « sans céréales » : comme son nom l’indique, il s’agit d’un aliment formulé sans céréales parmi les matières premières (donc absence d’orge, maïs, avoine, épeautre, blé). Celles-ci sont remplacées par d’autres ingrédients comme source d’énergie et de nutriments (luzerne, cosses d’avoine, chicorée, lin, son de riz…). L’objectif d’un aliment sans céréales est de limiter les apports en sucres et amidon. Là où un aliment standard à base de céréales comptabilise en moyenne 30% de sucres et d’amidon, un aliment sans céréales ne dépasse normalement pas 10%.

Pourquoi ces aliments sont-ils récemment apparus sur le marché ?

Force est de constater que certaines maladies sont en pleine expansion : syndrome métabolique équin, fourbures, maladie de Cushing, ulcères gastriques, maladies inflammatoires des intestins, intolérances alimentaires, myopathies…  Ces pathologies ont des causes diverses, mais avec un point commun : les excès de sucres les déclenchent, les entretiennent ou les aggravent

Comment expliquer que ces maladies sont devenues si fréquentes ?

Au cours de ces dernières décennies, la place et l’usage du cheval ont beaucoup évolué. D’abord outil de travail et ensuite partenaire sportif, le cheval est de plus en plus devenu un animal de compagnie. Il en découle deux conséquences principales : la première, c’est que la plupart de ces chevaux font beaucoup moins d’exercice et la seconde, certaines races sont particulièrement appréciées par les propriétaires et il s’agit bien souvent de races rustiques ou en provenance de pays chauds (comme par exemple l’Espagne). Ces races sont naturellement peu tolérantes aux sucres, car elles ont été sélectionnées dans des milieux où la nourriture était pauvre ou peu abondante.

Côté sport, on sélectionne des lignées de chevaux de plus en plus performants, mais ceci rime souvent avec une sensibilité accrue (chevaux « dans le sang »). Ces chevaux émotifs et nerveux sont plus facilement sujets aux pathologies gastriques et intestinales, en particulier si le mode de vie est source de stress ou d’anxiété.

Ajoutez à cela le changement climatique qui perturbe les écosystèmes et modifie la qualité nutritive des végétaux, ainsi que l’activité humaine parfois pointée du doigt pour les désagréments qu’elle occasionne sur l’environnement (avec impact sur les cultures par exemple).

Et donc, qui a raison 

Et bien, un peu tout le monde ! Oui, les chevaux se portaient bien avant l’apparition de ces aliments, mais on parle de l’époque où les chevaux étaient plus résistants et où ils fournissaient un exercice physique régulier.

Le contexte ayant changé, l’alimentation traditionnellement distribuée ne convient plus à certaines catégories de chevaux et favorise l’apparition d’une série de maladies, pour lesquelles l’usage d’un aliment sans céréales est impératif.

Il ne s’agit pas d’une mode, mais d’un changement d’époque. Et surtout, si ces aliments sont de plus en plus utilisés de nos jours, c’est majoritairement pour des raisons médicales.

Sans Céréales | Aliments très pauvre en sucres et amidon:

Aliment sans céréales conçu pour répondre aux besoins des chevaux sensibles. Pour une digestion facilitée et un apport énergétique maîtrisé. Sa composition riche en fibres contribue à soutenir le transit intestinal et favorise une mastication prolongée, bénéfique pour la santé digestive.
Il est particulièrement adapté aux chevaux au repos, en travail léger, âgés ou à tempérament nerveux.

Points forts:
– Il est très faible en sucre et en amidon (6%).
– Il fournit malgré tout l’énergie nécéssaire pour une activité physique modérée.

Bleu-Roy Sans Céréales convient particulièrement:
– Au cheval souffrant d’ulcères gastriques.
– Au cheval sujet aux troubles métaboliques.
– Au cheval nécessitant un régime pauvre en glucides.

FAQ - Les questions que vous nous posez souvent

Un aliment sans céréales est formulé sans maïs, avoine, orge, blé, épeautre, ni autres céréales. Les sources d’énergie sont remplacées par des ingrédients comme la luzerne, le lin, les cosses d’avoine, la chicorée ou le son de riz. L’objectif principal est de réduire les apports en sucres et amidon, généralement sous la barre des 10 %.

Parce que plusieurs maladies liées aux excès de sucres sont en forte hausse :

  • syndrome métabolique équin,

  • fourbure,

  • Cushing,

  • ulcères gastriques,

  • troubles inflammatoires intestinaux,

  • myopathies ou intolérances alimentaires.

Les aliments sans céréales répondent à un besoin médical croissant dans ces situations.


Pas tous. Mais le contexte moderne a changé :

  • chevaux moins actifs,

  • races rustiques (souvent peu tolérantes aux sucres) de plus en plus populaires,

  • chevaux de sport plus sensibles et sujets au stress,

  • impact du climat et des pratiques agricoles sur la qualité de l’alimentation.

Résultat : certains profils de chevaux ne tolèrent plus les rations riches en amidon et nécessitent une alternative.


Non. Bien que populaires, ils répondent avant tout à des besoins physiologiques et médicaux actuels. Les chevaux autrefois plus robustes et plus actifs supportaient mieux les céréales. Aujourd’hui, leur mode de vie ayant changé, leur alimentation doit évoluer en conséquence.

Ce type d’aliment est particulièrement recommandé pour :

  • les chevaux sujets à la fourbure,

  • ceux atteints du SME ou de Cushing,

  • les chevaux stressés ou sensibles aux ulcères,

  • les chevaux peu actifs ou faciles à l’embonpoint,

  • certaines races rustiques (Ibériques, Fjords, Haflingers…).


Il peut convenir à beaucoup de chevaux, mais n’est pas obligatoire pour tous. Les chevaux très sportifs ou ayant de forts besoins énergétiques peuvent parfaitement être nourris avec des céréales, à condition que les apports soient maîtrisés et adaptés.

Normalement oui (≤ 10 % sucres + amidon), mais il existe des variations selon les marques. Il est donc recommandé de vérifier systématiquement les taux sur l’étiquette ou la fiche technique.

Ils remplacent la fonction énergétique des céréales par d’autres sources, mais ne sont pas destinés à les « copier ». Ils visent surtout à limiter les pics glycémiques et à stabiliser les chevaux sensibles.

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