Améliorer la locomotion du cheval sujet à l’arthrose
Les chevaux qui présentent des signes d’arthrose plus ou moins marqués ne sont pas rares. Et contrairement à ce que l’on pense trop souvent, elle ne se manifeste pas uniquement chez les chevaux âgés. Le plus important est bien sûr de les garder en mouvement. Mais vous pouvez également les soulager grâce à un complément alimentaire bien choisi. Alors, finalement, c’est quoi l’arthrose? Pourquoi apparaît-elle, et que faire si votre cheval en souffre?
Vous êtes nombreux à être concernés par le problème d’arthrose chez le cheval. Souvent, vous nous demandez ce que nous vous proposons pour les soulager. La gamme Bleu-Roy propose deux compléments alimentaires destinés à aider les chevaux arthrosiques: le B-Flex, chondro-protecteur fortement dosé en glucosamine, chondroïtine et beta-glucans, et le B-Harpago, composé d’Harpagophytum (Griffe du Diable) et de vitamine C.
Vous trouverez dans cet article une description détaillée de ces deux suppléments et leurs effets sur les articulations. Mais d’abord, nous vous aidons à y voir plus clair.
L’arthrose, c’est quoi?
L’arthrose est une dégénérescence du cartilage des articulations. Elle provoque des douleurs chez le cheval dues à une inflammation de celles-ci.
Ce cartilage a un rôle important. Il protège les os des frottements et des chocs lorsque le cheval est en mouvement. Chez un cheval arthrosique, ce rôle d’amortisseur disparaît progressivement, ce qui amène des douleurs articulaires. Ces douleurs ne l’encouragent pas à bouger et on peut donc constater une fonte musculaire. Mais les muscles étant un soutien aux articulations, moins le cheval bouge, plus l’arthrose évolue rapidement.
Toutes les articulations sont sujettes à l’arthrose mais ce sont celles des jambes qui sont les plus touchées (jarret, boulet, genoux…) puisqu’elles soutiennent le cheval et encaissent la majorité des chocs lors des déplacements.
L’arthrose est un processus irréversible mais on peut ralentir son évolution.
Quelles sont ses causes?
L’arthrose chez le cheval peut être due à plusieurs facteurs:
L’âge. C’est le facteur le plus répandu. Plus le cheval vieillit, moins le cartilage se régénère. Si pour une raison ou pour une autre, il y a un « trou » dans le cartilage, jamais il ne sera comblé. D’où, l’importance capitale de permettre aux jeunes chevaux de grandir harmonieusement et sans pression exagérée au niveau des articulations, grâce à une alimentation saine et la possibilité de bouger tous les jours dans le calme. Une fois adulte, le cartilage perd de sa matière, de son élasticité de manière tout à fait normale. Mais ce phénomène peut être accéléré par les autres causes de l’arthrose.
La répétition exagérée des efforts et l’intensité inadaptée d’un travail à la condition physique du cheval. L’arthrose est un phénomène fréquent chez les chevaux de sport à partir d’un certain âge, car les chocs répétés sur les articulations mettent celles-ci à rude épreuve.
Un défaut d’aplomb qui peut entraîner des charges inégales au niveau de l’articulation concernée.
Des traumatismes articulaires peuvent être à l’origine de l’apparition de l’arthrose. Après une entorse par exemple, l’articulation perd de sa stabilité et peut entraîner une usure anormale du cartilage.
Le surpoids. Et, souvent liée à celui-ci, une musculature trop insuffisante. Il faut une musculature tonique pour soulager les articulations et les aider à supporter le poids du cheval. Et chez un cheval en surpoids, la charge supportée par les articulations est anormalement élevée.
La génétique. Un terrain héréditaire peut prédisposer un cheval à développer de l’arthrose.
Les pathologies articulaires juvéniles et dégénératives (Par exemple: OCD, kyste, syndrome naviculaire et éparvin).
Comment savoir si votre cheval souffre d’arthrose?
L’arthrose se traduit principalement par des douleurs et une perte de la fonction articulaire. Elle peut aussi se caractériser par une déformation au niveau des articulations.
Le cheval peut en boiter, ou simplement être gêné dans sa locomotion. Après un moment d’immobilité, le cheval est raide. On parle de douleur à froid.
Ces symptômes s’aggravent généralement par temps froids et humides ainsi qu’au lendemain d’un effort intense.
Le craquement articulaire peut également être un symptôme de l’arthrose. Quand le cheval se déplace, on peut entendre plutôt distinctement les articulations qui craquent.
Des gonflements articulaires peuvent aussi parfois être constatés.
Certains chevaux plus atteints peuvent manifester des réactions de défenses quand on sollicite une articulation douloureuse (lorsqu’on lui cure les pieds par exemple).
Le mieux est alors bien sûr de faire constater tout cela par un vétérinaire qui pourra confirmer par des radios et des échographies que le cheval est bien atteint d’arthrose.
Que faire?
Soulager la douleur évidement, pour l’encourager à bouger (indispensable pour un cheval arthrosique), pour le soulager dans le travail et aussi pour son moral. Mais il ne faut pas négliger les causes de son arthrose. En plus d’agir sur ses conséquences et sur la douleur qu’elle provoque, il faut aussi chercher à ralentir son évolution.
Le cheval atteint d’arthrose doit bouger! C’est la chose la plus importante à retenir. L’immobilité « rouille » les articulations et entraîne une fonte musculaire, et parfois un surpoids. Et comme expliqué précédemment, une bonne musculature réparti mieux les forces qui s’exercent sur les articulations.
Ensuite, votre cheval peut être également soulagé au quotidien grâce à des compléments alimentaires.
Bleu-Roy B-Flex:
Notre B-Flex est un aliment complémentaire pour les articulations et les tendons. Il est composé d’une formule concentrée de glucosamine, chondroïtine et beta-glucans.
Ces principes actifs lui permettent de combiner des effets d’entretien, de protection des tissus articulaires et conjonctifs et de tendre à limiter les processus inflammatoires éventuellement présents.
Il améliore la souplesse générale du cheval, soutient et protège les articulations, les cartilages et les tendons en période d’efforts et apporte plus de confort locomoteur.
La chondroïtine est une molécule qui exerce une action chondroprotective. Elle réduit la dégradation des composants de la matrice du cartilage articulaire et du tissu conjonctif tendineux et ligamentaire, appelés les protéoglycans, elle stimule la synthèse d’acide hyaluronique au niveau du liquide synovial et elle augmente la synthèse des protéoglycans (dont la glucosamine) et du collagène. Au niveau du cartilage articulaire, les effets protecteurs et régénérants de la chondroïtine sont démontrés au niveau des articulations détériorées (ostéoarthrite et ostéoarthrose) mais on les observe aussi au niveau d’articulations saines ce qui nous permet de lui attribuer un rôle curatif mais aussi préventif (meilleure résistance au vieillissement).
La glucosamine est naturellement produite par les cellules cartilagineuses. Imaginez des petites briques (une brique équivaut à une molécule de glucosamine) qui vont être assemblées pour former de longues chaînes que l’on appelle des protéoglycans. Celles-ci sont la matrice du cartilage. De plus, la glucosamine possède un effet anti-inflammatoire. Elle apporte donc une possibilité d’action complémentaire aux médicaments anti-inflammatoires classiques. Les effets de la glucosamine peuvent être plus lents à se manifester que ceux d’un anti-inflammatoire classique, mais avec l’avantage de ne présenter aucun effet indésirable.
Les beta-glucans sont en réalité des dérivés de levures de boulangerie. Ils sont capables de réduire la concentration de cytokines pro-inflammatoires et d’augmenter celle des cytokines anti-inflammatoires. Les cytokines sont de petites molécules qui servent de messagères. Elles informent les autres cellules du contexte général au niveau du tissu. Par exemple, en cas de lésion au niveau d’un tendon, les cellules abîmées envoient un message d’autodestruction aux autres cellules qui dit « il faut nous détruire afin de nous remplacer par des cellules saines ». Les Beta-glucans amènent alors à l’arrêt des destructions et à la mise en route de la phase de réparation. Les beta-glucans stimulent également les défenses immunitaires et apporte à l’organisme du cheval une meilleure résistance aux maladies. Elles ont aussi des vertus anti-inflammatoires.
Bleu-Roy B-Harpago:
Notre B-Harpago est un aliment complémentaire à base d’harpagophytum (griffe du diable) et de vitamine C pour les articulations et le confort locomoteur.
Il soulage les articulations sensibles, améliore la souplesse générale du cheval et apporte plus de confort locomoteur. Riche en vitamine C, il apporte également du tonus (surtout aux chevaux âgés) et soutient le système immunitaire.
Le B-Harpago vise à apporter plus de confort et restaurer une meilleure mobilité sur des chevaux âgés ou souffrant de problèmes articulaires et ou tendineux récurrents en utilisant deux principes actifs l’harpagophytum et la vitamine C.
L’harpagophytum procumbens, composant majoritaire du B-Harpago, est une plante originaire d’Afrique dont on utilise les racines depuis plusieurs siècles chez les humains. Cette plante, aussi connue sous le nom de griffe du diable, possède un effet anti-douleur prononcé et un effet anti-inflammatoire. Son principe actif, l’harpagoside, interagit avec les cytokines pro-inflammatoires.
En réduisant la douleur, le cheval est plus enclin à bouger. Et nous savons tous qu’il est primordial pour un cheval arthrosique de conserver une activité motrice. Les effets sont bénéfiques au niveau psychique bien sûr, mais aussi au niveau de la mobilité gastro-intestinale, au niveau circulatoire et au niveau des articulations. En effet, les mouvements locomoteurs varient la pression présente dans les membres et stimulent la régénération du liquide synoviale des articulations.
La vitamine C possède également une action stimulante générale et booste l’immunité des organismes fragilisés. Elle est aussi indispensable à la production du collagène et de la carnitine qui stimulent la cicatrisation tissulaire et le maintien de la masse musculaire. Ces actions plus générales visent à améliorer le bien-être du cheval et lui donne ainsi les moyens de rester actifs et d’entretenir sa condition physique.
Attention, il est conseillé d’arrêter B-Harpago 72h avant la compétition car l’harpagophytum fait partie des molécules prohibées par la FEI.
Le conseil Bleu-Roy
Le B-Flex et le B-Harpago peuvent sans problème être donnés en même temps. Le B-Flex pour son action ciblée et le B-Harpago pour son action générale.